St Louis 2004 : Newsletters

Sun 11 July 2004

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Chers lecteurs,

Toute l'équipe d'afric'edu vous remercie de suivre notre grande aventure. Nous tâcherons de vous faire partager nos impressions et de vous donner une description la plus complète possible de nos actions. Mais avant tout, une petite présentation des membres de l'association et de notre contact local s'impose. Nicolas Crussy, Pierre Guiol, Geoffroy Horaist, David Jousset, Guillaume Maisonnier, Patrick Parchoux, Joël Penka et Olivier Perraud constituent l'équipe d'Afric' Edu. Mme Sylla est la coordinatrice principale du réseau associatif locale. Vous découvrirez les différents partenaires au fil des newsletters.

Départ et arrivée...

Notre avion partant de Roissy Charles De Gaulle mardi 6 à 11h, il fallu se rendre à Paris et passer la nuit chez la soeur de Patrick, aux alentours de Rambouillet. Nous avons donc pris le départ lundi 5 en début d'après midi, après avoir mangé ensemble au foyer ECAM. Pour des raisons financières, nous avons fait le choix de monter sur Paris en voiture en passant par la national 7. Le voyage fut long et périlleux, mais après huit heures de voiture, nous avons enfin pu atteindre notre première étape. La nuit fut courte; malgré une journée fatiguante, l'excitation du départ et un réveil très matinal nous ont laissé que peu de repos. Mardi matin, levé à 6h, départ en train île de France à 7h, suivi du RER et enfin, arrivée à l'aéroport à 9H pour l'enregistrement des bagages. On retrouve au passage Joël, qui était monté sur Paris la veille afin de régler ses problèmes de VISA. Décollage Pour Madrid à 11h40 à bord d'un A320 de la compagnie Air Libéria. Deux heures de voyage insoutenable pour Billy, qui manifestement n'a pas une confiance absolue dans les nouvelles technologies! Après trois heures d'attente à Madrid, nous décollons enfin pour Dakar; six heures de vol avec une escale aux Iles Canaries. Nous arrivons sain et sauf à Dakar à 22h20 ou Mme Sylla nous attendait avec son mari. Toutefois, Djo ne trouve pas son sac aux tapis roulants. Nous apprenons aujourd'hui qu'il est resté à Madrid et que Djo pourra le récupérer demain (le 8). Mme Sylla nous accueille chez elle, à trois kilomètres du coeur de Dakar, dans la cité Isra, à coté du port commercial et de la baie. Nous nous installons dans une grande pièce où l'on met en place les moustiquaires, élément indispensable pour dormir sans être agressé

Mercredi 7 juillet

Aujourd'hui, 7 juillet, après une nuit salvatrice, nous prenons la route pour l'ambassade afin de signaler notre présence au Sénégal et pourquoi pas, avoir des entrées pour la réception de lambassadeur du 14 juillet. Le trajet est surprenant. Nous marchons pendant une heure le long de routes sans trottoir agitées par une circulation dense, passant d'une petite charrette de marchant de légume à un vieux camion rongé par la rouille transportant des ferrailles, sans parler des taxis jaunes et noirs. Une fois en centre ville, nous ne pouvons pas passer inaperçu, stoppés constamment par des marchants d'objets divers. Là commence de longues négociations et finalement, nous trouvons notre bonheur, plus ou moins bon marché. Une fois passée à l'ambassade et à la pharmacie pour prendre d'autres moustiquaires, nous regagnons la maison de Mme Sylla, en taxi cette fois.

La nous attend Rose, la fatou de la maison), avec un bon repas traditionnel, le Tib....... constitué de riz, poisson et épices. Avec ça, de délicieux cocktails à base de mangue, gingembre et Roy Boi (thé africain).

Jeudi 8 Juillet

Aujourdhui, 8 juillet, grand départ pour Saint Louis de léquipe toute entière, et ceci à 6 heures du matin pour éviter la chaleur. Mme Sylla nous accompagne pour visiter les salles des futurs centres et nous présenter aux contacts locaux. 4-5 heures de routes pour faire 200km, assez dépaysant pour nous, de nombreux villages sont sur le trajet. Il y aura même un petit PV de 3000 FCFA (5 euros) pour un des chauffeurs qui navait pas vu un stop Le voyage que nous faisons nous montre un pays que lon peu décrire ainsi : une terre de sable avec des buissons éparses puis des arbres qui semblent secs et anciens. Parfois une forêt de baobab fait son apparition. Pour la foret de baobab il faut simaginer des troncs énormes distants de cents mètres sur lesquels quelques feuilles rappelle la chaleur. Le pick-up Toyota plein de ses 7 passagers en cabine roule prudemment sur la route. Doublant les fameux cars jaunes que chacun a déjà vu dans une revue, nous progressons à travers les villages traversés par la route bien goudronnée à leuropéenne. Les cultures napparaissent pas comme en France, denses et colorées, mais plutôt par les taillis qui les séparent du reste et les protègent du bétail croisé ici et là.

Dans tous les cas la présence de lhomme est apparente. Si ce nest pas directement cest par des installations ou des déchets bien trop nombreux. Dune manière générale lactivité est partout présente.

Arrivés à St Louis nous nous arrêtons dans ce qui sera notre premier centre et aussi notre logement pendant notre séjour à St Louis. Après un accueil très chaleureux par lensemble des partenaires locaux, nous visitons les lieux des autres centres ainsi que la salle qui nous servira à dispenser la formation. Nous apprenons que nous avons trois anges gardiens pour nous aider et nous faire découvrir le coin ainsi quune équipe de femme pour notre nourriture qui soit dit en passant est délicieuse (la dorade sénégalaise est fameuse). Après un copieux déjeuner, nous partons à la découverte de lîle, haut lieu touristique mais aussi le centre historique de Saint Louis qui fut la capitale Sénégalaise lors de la colonisation. Nous sommes assistez de As et Mamadou qui nous évite bien des tourments pour les toubab (blanc) que nous sommes. Nous avons eu aussi le droit à des noms Sénégalais car les prénoms européen sont un peu trop olé olé pour le coin, une liste arrivera bientôt pour ceux que cela intéresse Nous avons profité de cette visite pour envoyer quelques mails à partir dun cybercafé local afin de rassurer nos familles (No news, good news ????) et aussi pour faire une petite pause chez As qui habite juste devant le quartier des pécheurs.

Le centre de St-Louis, « lIle » ressemble à un décor colonial, un peu vieilli. Les maisons à deux étages montrent leurs généreux balcons inutilisés. Dun coté de lIle le pont Eiffel construit en 1931, de lautre les longues et lourdes pirogues traditionnelles qui font leurs balais quotidien. Le soir le marché réuni une activité débordante dans une nuit qui vacille au rythme des lumignons des taxi dont les propriétaires sont fières. Des étalages se dessinent dans la nuit ; les enfants dorment derrière les denrées et les senteurs des grillades portées par la brise marine allèchent le passant pour être immédiatement couvert par les gaz déchappements, omniprésents. Les voitures forment un balai incessant, infatigable profitant de la fraîcheur de la nuit. 3 Francs Français pour la course, le taxi est incontournable. Quant à léquipe, elle commence à se fondre, à comprendre les mécanismes de la vie africaine Nous faisons notre entrée.

A bientôt pour de nouvelles aventures

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