Dakar 2003 : Newsletter 4

Sat 05 April 2008

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Newsletter 4. Lundi 14 juillet au 26 juillet.

Fin et épilogue au voyage…

Les clôtures du projet ont eu lieu vendredi 18 juillet à Hann Bel Air et samedi 19 juillet aux Parcelles Assainies. Dès le samedi soir, le centre des Parcelles fonctionnait jusqu’à trois heures du matin. Une longue file pour accéder aux ordinateurs saluait l’ouverture du Centre.
A Fass Delorme, la connexion ADSL fut une des premières mise en place, mais les associations du quartier repoussent l’ouverture. Quelques détails de « température » à régler ralentissent le lancement des formations.
A Hann Bel-Air (Yahkar), le maire de la commune traîne lui aussi à signer l’abonnement ADSL. Magatte, futur chef de centre, veille et campe des heures entières dans le bureau du Maire. Toujours est-il que dans les trois locaux, les fondations (équipement, formateurs, administrateur et gestionnaires, etc.) sont organisées.
Après quatre jours de repos sur la plage somptueuse de Kayard, nous regagnons Dakar, sa pollution, ses embouteillages. Visites surprises dans les centres. Le centre des Parcelles impressionne. Tous les responsables sont présents. Belle image avant le départ. « …ils se débrouillent sans nous. Ils se sont pris en main, se sont organisés. Un peu l’impression de voir son bébé marcher seul ».
Puis les étudiants songeront de plus en plus au retour. La nourriture sénégalaise lasse. « Le riz, c’est fini et dire que je pensais que c’était mon premier amour, le riz c’est fini, je ne sais si j’en remangerai un jour… » chante Julien, Hassan, explosé de rire. Afric’Edu, fatiguée du riz, du poisson…
L’heure des premiers départs arrive. Bertrand et Jean nous quittent pour un autre voyage, empruntent une autre route. De la Mauritanie, à l’Espagne, en passant par le Maroc, l’adieu sur une plage.
Entre la fin de leur action à Dakar et le retour en France, les étudiants d’AfricEdu reviennent sur les étapes et dressent un bilan du projet. Une année d’investissement, cinq semaine d’immersion et au bout, tout au bout, trois centres de formation fonctionnels au lieu de deux et dix huit formateurs locaux préparés. « Concernant le projet, le bilan est plus que positif. Nous avons respecté nos engagements. Maintenant reste à savoir si le projet va perdurer… conclue Thibaud, j’en sais rien. Nous avons respecté les « clauses » de notre contrat. C’est désormais à eux de prendre définitivement la suite… »

Clôture des formations et lancement officiel à l’ORT d’Hann Bel-Air.

La clôture des projets eue lieu le vendredi 18 juillet à Hann Bel-Air et le samedi 19 juillet aux Parcelles.

Aux parcelles, DEGO, l’association des femmes du quartier prend le projet en cours, fermement en main.

Afric’Edu n’attendait que la réhabilitation du local pour installer le matériel informatique. Ce lundi 14 juillet, les travaux ont été réalisés et le matériel mis en place. Les formatrices et formateurs, formés jusque là à Fass Delorme, regagnent désormais leur propre centre.
Les Parcelles. Un quartier, hier encore, recouvert par la mer. Dakar s’étend, s’étire, loin de son centre. Vous voilà aux Parcelles. La devanture du local fait l’angle. Il y a encore deux semaines, la salle était dévastée, les murs fissurés, le sol défoncé, la poussière salée épousant le tout. En une semaine, Dego, l’association des femmes du quartier, a fait carreler le sol, aménagé l’intérieur du local, bâtit un muret pour éviter les infiltrations de pluies et dresser un auvent où figure inscrit à la peinture blanche « Centre d’Excellence et de Formation… ». L’équipe d’Afric’Edu salue l’initiative et le dynamisme de l’équipe des Parcelles. « On demande des nappes, on te les apporte dans l'heure... » m’explique Papa Malick, ravi.
Quelques jours après l’inauguration officielle du centre, formateurs et formatrices s’étaient tous créés leurs propres adresses mails et s’organisaient en équipes. Le Centre ouvre à dix heures et ferme à trois heures du matin. Dès le samedi, les responsables des Parcelles décident de lancer le cyber. Il tournera jusqu'à cinq heures du matin, les habitants font la queue pour accéder aux ordinateurs. Des scènes et des témoignages qui laissent espérer, démontre que l’action ne fut pas inutile.

Mails envoyés de Dakar à Lyon, le 29 juillet 2003.

« Bonjour j espère que tu bien arrivé je voudrai te dire que ça été un grand plaisir de travailler avec vous tu as été cool tout le monde vous dit merci je vous dis que le projet connaîtra un grand succès inchallah. Actuellement je suis entrain d installer le Norton dans les p3 c est un grand boulot car il n ont pas de lecteur de cd mais quand même j ai réussi à installer 3et il ne reste que 3 bon il faut que je te laisse.bonjour à la famille »
Ly Malick, Fass Delorme, administrateur du Centre

« allo bouillon , je commence a te demander si t'as commence a récupérer physiquement après
un séjour vraiment mouvemente au Sénégal
saches q j'ai vraiment ta nostalgie
tchao et a bientôt sur le net
(LE CYBER CA MARCHE A PART QUELQUES FOIS ON A DES PROBLEMES DE CONNEXION) »

abdallah dia, L'administrateur de parcelles

Tarifs et gestion des centres.

Les formations informatiques au Sénégal sont excessivement chères. Le tarif s’élève à 15000 francs CFA (soit 150 francs français) pour un mois avec 24 heures de cours réparties en trois séances de deux heures par semaine. Le Smic sénégalais varie entre 40000 et 50000 francs CFA (soit entre 400 et 500 francs français). Bokk Jang a établi des tarifs bien inférieurs de façon à « ouvrir » les centres aux plus démunis. Dans les trois centres, la formation coûte 5000 FCFA (soit 50 francs) pour les garçons et 3000 FCFA ( 30 francs) pour les filles. Toujours cette volonté pour Bokk Jang Bokk Jeff d’appliquer une discrimination positive à l’égard des couches populaires et en particulier des jeunes filles.
Bokk Jang est une association de bénévoles, non lucrative. Les rentrés d’argent réalisées par le centre assureront la pérennité du projet. A la fin du mois, l’argent permettra de régler la facture de la connexion Internet, l’électricité, le reste étant intégralement reversé aux six formateurs, administrateurs et animateurs de chaque centre sous forme d’une prime d’intéressement.

Photographie Grand-Angle.

Aux étudiants d’Afric’Edu, aux partenaires, à ceux qui ont partagé le voyage, l’aventure…

Car l’Essentiel n’est pas ce qui se trouve dans le cadre mais juste à coté, ce qui déborde sur la photo. L’à côté qui donne au sujet toute sa justesse, sa puissance et son honnêteté.

L’aéroport de jour. Il y a cinq semaines, j’étais arrivé de nuit, seul à Dakar. Les entassés des barrières sont toujours là. Je me souviens d’une arrivé, hier, mes sacs fermement serrés contre moi, la foule, leurs paroles, la tête baillant, à l’ouest, les yeux écarquillés, la profusion et l’enivrement d’une première claque. L’Afrique crue et nue. Aujourd’hui, je passe au milieu d’eux mon sac ballant et les yeux grands ouverts, sûr de moi, confiant. J’ai trop d’avance, je m’assois en haut d’un escalier griffonner les pages d’un journal de bord que je refuse de clore et une petite fille passe avec sa sœur, me sourit, légère, je lui souris. Elle s’arrête, revient sur ses pas, me tend sa main, amusée. Quelques mots de wolof à sa sœur, un « toubab » désormais bien connu glissé au milieu. Elle attrape délicate la main de sa petite sœur, me la tend amusante. Elles repartent toutes les deux, l’air de rien, comme elles s’étaient posées, souriantes, lentes, attentives. Le temps sénégalais, l’attention, la conviction agréable qu’au milieu du fouillis hallucinant d’un aéroport, d’une gare routière, d’un centre de Dakar grouillant, clinquant, bruyant, agité, un ou plusieurs regards « silence »vous posera, apaisant, une chaleur rassurante aux creux d’un visage aux dents blanches. Je note. « Ici, j’ai appris à sourire ».
Je regarde derrière les larges baies vitrées de l’aéroport.
Je revois ses terres rouges, ses peuples, ses couleurs, tout ce hors champs. Le trajet en taxi jusqu’à l’aéroport, un chauffeur auquel je ne dis pas grand chose. Je me chargeais une dernière fois d’images. « Pas un mot…», me confiera Jérémie plus tard, à Lyon. « Dans le taxi, tout le groupe était silencieux ». Pendant cinq semaines, j’ai accompagné la route de douze étudiants en école d’ingénieurs qui n’étaient pas là par hasard, qui recherchaient un ailleurs, autre chose. Le bordélique Nicolas, Papa Malick, son magnifique short « patchwork bariolé » ( !!) qu’il n’a d’ailleurs pas beaucoup mis, son « stand by me » guitare à répétition, son optimistes, sa barbe fleurie dont il est si fier et ses rêves hallucinants, entre « dévoré par des bêtes »ou « mangé par le ventilateur ». Romain, Daouda, son compagnon de chambré, à se raser tous les jours au poil près, petite tourista d’une semaine, le seul qui a été « bénéfiquement » marabouté, un coup de téléphone très matinal. L’autre Nicolas, Cheikh, qui dormait toutes les nuits à la belle, rabattant sa moustiquaire en fric frac juste avant que la pluie ne s’abatte sauvagement, ses bouteilles de Sprite achetées à la supérette du coin, ses biscream, toujours à amuser les gosses, les faire rire, à les faire s’envoler. Mathieu et Guillaume, nos deux supers toubabs. Mathieu cartésien, rigoureusement français mais à impressionner toute l’équipe d’Afric’Edu par sa patience, sa pédagogie et sa facilité à transmettre l’enseignement informatique. Guillaume, Moumoudou, rapidement rougi par le ciel, sa prudence perpétuelle à l’égard des partenaires, son sérieux à tenir les comptes, à tout noter. Jean, plus discret, introverti, curieux de voir, à tout prendre, qui se préparait déjà à un autre voyage. Bertrand, toujours en quête, plus solitaire, déambulant, échangeant, la guitare au sac ou à la main, saluant la moitié de la cité Isra d’un « salut à toi, ça va toi ? », tellement lui. Julien, Hassan, dit « le gouffre », comptez sur lui pour finir les plats, même ceux qui ne passent pas les portes, son éternel sourire, son succès auprès des habitants de Fass, surtout des petites demoiselles toutes amoureuses de lui. Jérémie, tellement heureux de pouvoir marcher dans la rue, « Salut, ça va ? » à droite, à gauche, au milieu. Prenant les sénégalais qui nous accostait pour nous traîner dans leur boutique à leur propre jeu. Il parlait plus qu’eux, de manière qu’ils se lassent aux bouts de quelques rues. Thibaud, le président, qui a su assumer son rôle à chaperonner le tout, à recadrer avec vigueur, à ne pas se laisser faire. Isa, Fatoumata, la « Dame » du groupe, ces coups de gueule contre les irrespectueux d’un monde qui nous a adopté, nous accueils bras ouvert, sa conviction intime que l’amour et la foi en quoi que ce soit, à l’image de Magatte, sont le moteur l’existence. Un groupe hétérogène, éclectique, dynamique et tenace. Des futurs ingénieurs qui ont su adapter et modeler leur rigueur scientifique à un pays, à un public qui n’en avait pas ou peu.
Il est cinq heures du matin, j’arrive à Madrid. J’enfourne ma montre dans le fond de ma poche, encore un temps. Prendre son cachet de Savarine encore…deux semaines.
« Saaaaaavarine !!! ». Petits déjeuners quotidiens assis en tailleur sur les nattes. Chaque matin comme l’appel à la prière rituel du Mufti… « Ah, j’allais oublier…».
Les gens ne se regardent pas. J’allume un petit cigare que Bertrand m’a laissé pour le départ, me replonge dans les premières pages.
Je me souviens de notre première rencontre avec Madame Sylla, présidente de Bokk Jang. Sa présence, ses paroles, son sourire avaient suffit à apaiser les esprits et les doutes d’Afric’Edu. Des épaules solides sur lesquels les étudiants se sont appuyés confiants, rassurés. Les murs s’abattent ou se contournent, toujours avancer. Afric’Edu au travers de Bokk Jang a compris l’importance d’avoir un partenaire local fiable et entreprenant. « Trois jours pour dédouaner le container ! ! ! ! », L’ambassade de France n’en revenait pas. Rien que ça, déjà. Ses contacts et ses relations. Et Magatte, la maman de ces douze toubabs, qui s’est occupé de nous comme de ses propres enfants, que l’on a épuisé tant elle était têtue et de cœur. Je les revois toutes les deux avec Thibaud dans le vaste bureau-salon du Ministre du Développement Social. Je me souviens de Cécile et Sophie qui nous ont fait à manger, se sont occupé de nous comme de leurs frères. Je revois le tas énorme de linge au milieu de la cour et ses réveils turbulents. « Allez, sortez tous vos affaires sales. La dame de la lessive est là… ».
Je revois l’installation des ordinateurs, les étudiants en train de monter les câbles réseau en plein cagnard. Cette vieille femme sur le bord de la route menant au centre de Fass qui les saluait à chaque passage, serrant ses poignes, les dressant vers le ciel. « Merci, Merci, Merci.. » « A chaque fois que l’on passe, elle nous dit bonjour avec ce sourire. Elle n’ira sans doute jamais au centre. Elle a du entendre parler du projet… » m’avait expliqué Julien, Hassan.
Aux Parcelles, je me souviendrai de ces enfants qui regardaient intrigués les écrans. Jérémie et Nicolas, prenant garçons et petites filles « tresses » sur leurs genoux, leur ouvrant les logiciels de dessin sur les bureaux. En quelques explications, les enfants sourient et dessinent. En dix minutes, ils ont assimilé le fonctionnement de la souris, les boutons....
Dans les trois centres, les formations sont gratuites pour les enfants.
Au centre de formation de Fass Delorme, je me souviens du calme et lent Bangoura, une cinquantaine d’année, membre de Bokk Jang/Bokk Jëf, qui a dormi sur un matelas dans une des pièces pendant toute la durée de l’installation. Son réveil qui sonnait en pleine après-midi. J’entends encore résonner sa radio dans cette salle du fond vide. Les quelques grésillements d’une antenne mal réglée.
Je termine le journal. J’embarque bientôt. J’ai retrouvé les journaux français. Je souris devant cette « fameuse » actualité qui ne fut pas la notre pendant ces cinq semaines. Des affaires qui semblent bien fades, bien petites et bien loin.
Certains vous expliqueront que l’Afrique ne pourra jamais s’en sortir. La corruption, les aberrations, les paresses. Certes, nous avons vu la belle Afrique. Un beau visage, celui du Sénégal, une impressionnante mégalopole métissée et tissée, Dakar. Un pays leader en Afrique de l’ouest, politiquement passé à l’opposition il y a quelques années ce qui laisse entendre que la démocratie est véritable et non celle du plus fort. Un sol sur lequel tradition et modernisme ne dessinent pas un paradoxe mais s’enlacent sans surprendre. « Mais pour combien de temps ? » vous dirait Bertrand. Une terre où musulmans et chrétiens cohabitent dans un respect mutuel et une entente profonde. A Djola, je sais que catholique et musulmans sont enterrés ensemble, le même cimetière, le même sol, la même terre. Une société où le rôle des femmes est indéniable. Dynamiques, entreprenantes, élégantes. Un pays où les ethnies se taquinent, « cousins plaisantins », mais se respectent dans leurs différences. Un pays ont le taux de personnes contaminées par le virus du sida demeure relativement stable et parmi les plus faibles d'Afrique, à 1,4 %, selon les derniers chiffres officiels (2001). Les campagnes d’information et de sensibilisations sont de plus en plus fréquentes. Sensibilisation également aux problèmes sanitaires. Le 5 juillet 2003, un événement télévisuel, la première fois qu’était organisé par le ministère de la Santé un Téléthon pour lutter contre le paludisme. 8 000 décès par an au Sénégal. 440 millions de CFA furent recueillis.
Bien sûr, il y aussi le reste… Cette pauvreté, pas la misère qui fait crever de faim, mais la pauvreté dans laquelle on vit, de laquelle on se débrouille. Tous ces petits boulots qui font d’un bordel apparent un fouillis terriblement organisé. Je revois un sénégalais circulant toute la journée entre les files de voitures arrêtées pour vendre une canne à pêche. Demeurent la saleté, la pollution et la crasse. Un détail au côté de ces gamins encore nombreux, les talibés, serrant leurs boîtes de conserve, mendiant aux feux, à qui il semble interdit ‘être un enfant.
Je gagne un pays sans couleur, sans odeur, aux lignes peintes en blanc, droites, en rang. Je rejette le pessimisme et le défaitisme des coopérants du Corto, bar à l’entrée de la cité où nous logions tenu par un couple de français à l’âpre et amère saveur encore trop « coloniale ». Cet enseignant de longue date en lycée français, ici à Dakar, que l’on a croisé, dépité d’une terre sur laquelle il vit depuis des années. L’Afrique est condamnée. Il y a un siècle, en pleine colonisation, l’Afrique tuait, puis l’Afrique a rendu malade, épuisé. Peut-être qu’aujourd’hui l’Afrique use. Je ne sais pas. Je refuse de le croire….
Comment communiquer cette Afrique que l’on a partagée à douze. « Va dire aux gens que pendant cinq semaines, tu as vécu au milieu de déchets, de crasse et de pollution et que tu as adoré ça…. » Va leur faire comprendre.
Enfin, je me souviens de ce grand gaillard de seize ans que le groupe avait surnommé affectueusement Dam Dam, qui passait chaque soir à la maison se poser avec nous. « En France, vous êtes tous riches comme dans les films ? » Sa curiosité et son envie terrible de venir là-bas, en France. Il nous demande les salaires de toutes les professions, d’ingénieur à électricien…bien-sûr pour toi Dam Dam. « Mais alors il suffit que je me débrouille et je gagnerai bien ma vie ». Le SMIC sénégalais se maintient entre 40000 et 50000 francs CFA par mois (soit entre 400 et 500 francs français). Tu sais Dam Dam, ce n’est pas si simple… « Mais tous ceux qui partent. Ils reviennent au bout de dix ans et ce font construire des maisons ». Que lui répondre, il a raison. Comment lui expliquer d’autres réalités tout aussi justes qu’il ne veuille pas entendre. Ils sont nombreux à être partis, à ne pas avoir franchi le hall d’un aéroport de France, à être revenu. Il le sait. Ils sont appelés les « Modoumodou », ces africains qui partent pour la France, l’Espagne, l’Allemagne ou l’Italie et qui reviennent tôt, tard ou pas.
J’écris une dernière ligne. « L’Afrique, comme toutes ces terres à cent lieues de la notre, finit par être un voyage intime. Quel que soit l’objectif du voyage… »

J’entends l’hôtesse au micro. « Lyon, le temps est nuageux, la température extérieure est de 30 degrés. Pour votre confort et votre sécurité, veuillez attacher vos ceintures, nous allons traverser quelques zones de turbulences... ». L’atterrissage sera long et mouvementé. Pour certains d’entre nous, elle ne croyait pas si bien dire...

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